Mines et usines de concentration d'uranium en Canada.
Les risques pour la santé
Lorsqu'il se désintègre, l'uranium émet de l'énergie et se transforme en substances diverses qui se désintègrent à leur tour, tout en produisant de l'énergie radioactive (voir tableau, page 2). Ces matières émettent des radiations de faible intensité capables de pénétrer les cellules et de modifier les molécules nécessaires à un fonctionnement normal. C'est cela qui pose le risque le plus important pour la santé. Les effets nocifs des radiations atomiques -- cancer, leucémie, problèmes de reproduction et troubles génétiques -- ont fait l'objet d'importants débats. Des documents récents, comme le rapport «BEIR V» publié aux ÉtatsUnis, concluent que les radiations atomiques sont beaucoup plus dangereuses qu'on ne le croyait. Aujourd'hui, la plupart des scientifiques considèrent que toute exposition aux radiations atomiques constitue un risque pour la santé.En fait ce n'est pas la radioactivité dans ce cas ci qui meutrit le plus l'ennemi car elle est très faible (plus faible même que celle de l'uranium naturel puisqu'il lui manque l'uranium-235) mais la toxicité chimique de l'oxyde d'uranium.
EN CONTAMINANT LES POPULATIONS AVOISINANTES
AUTRE PREUVE QU'ILS UTILISENT L'URANIUM POUR RENDRE MALADE LES POPULATIONS... Pendant l'étape de broyage de l'uranium, presque tout l'uranium lui- même est extrait de la roche écrasée, mais les produits de désintégration sont laissées dans les résidus -- ce qui fait en sorte que 85 pour cent de la radioactivité du minerai originel est abandonée dans les résidus.. . . . De tous les sousproduits de la désintégration de l'uranium, le thorium-230 a la demivie la plus longue, soit 76 000 ans. Il est particulièrement toxique pour le foie et les reins. Les radiations qu'il émet peuvent pénétrer le corps même à grande distance. De toute façon, il est dangereux même s'il n'est pas absorbé par le corps. Il se désintègre en radium-226. Le radium-226 est un autre sousproduit de l'uranium en désintégration. Il est un métal lourd radioactif. Il servait autrefois à la fabrication de peintures luminescentes. Parmi ceux qui ont fabriqué ou utilisé ces produits, plusieurs sont morts d'un cancer des os, du sinus ou de l'apophyse mastoïde (extension osseuse du crâne située derrière l'oreille. C'est pourquoi le radium est utilisé aujourd'hui en quantités infimes, à des seules fins médicales. En dépit de son caractère dangereux, le radium est rejeté avec les résidus miniers, où il continue toujours à produire le gaz radon par désintégration radioactive.
Les travailleurs serviront de cobayes. Au Canada, de nombreux témoignages font ressortir la nature meurtrière de l'exploitation de l'uranium. Un mineur d'uranium sur cinq meure d'un cancer du poumon au Canada.
- Canada est le premier producteur mondial d'uranium, ce qui représente 20,5% (9.000 tonnes U) de la production mondiale en 2008. La mine d'uranium de McArthur River est le plus grand du monde, avec des réserves énormes (environ 150.000 tonnes U 3 O 8) de minerai à haute teneur (21%) situé à 600 mètres sous terre.
- La production devrait augmenter de façon significative après 2011, alors que plusieurs nouvelles mines, actuellement en projet ou en construction, mise en service. Cameco est l'actionnaire majoritaire et exploitant de la mine McArthur, ainsi que de Key Lake Mill (Areva est 30,2% et 16,7% des partenaires, respectivement).
- Avec des ressources connues en uranium de 499,000 tonnes d'U 3 O 8, ainsi que l'exploration continue, le Canada est dans une position de force pour satisfaire la demande mondiale future. Seule l'Australie a plus de ressources connues en uranium. McClean Lake est détenue en majorité (70%) et exploitée par Areva Resources. Denison Mines (22,5%) et la société japonaise Overseas Uranium Resources Development (OURD, 7,5%) sont les partenaires de coentreprise d'Areva.
L’uranium est un élément radioactif naturel utilisé dans la fabrication de combustible pour les réacteurs nucléaires. Le Canada est le premier producteur mondial d’uranium; il compte pour 30 % de la production mondiale et exporte 80 % de sa production.
Le gisement de Cigar Lake, un site d'exploitation proposé en Saskatchewan, constitue un risque encore plus grand pour les mineurs à cause de niveaux très élevés de radioactivité. On y trouve des teneurs allant jusqu'à 60 pour cent uranium, soit 500 fois plus élevées que celles des minerais d'Elliot Lake en Ontario. Jubilants, les dirigeants de cette exploitation ont qualifié «d'uranium pur» le gisement de Cigar Lake. Il se pourrait même que leur exploitation exige le recours à des robots.
Les mines d’uranium fournissent un minerai brut qui est traité dans une usine de concentration afin d’en récupérer un concentré uranifère. Ce concentré est traité davantage pour en produire un combustible utilisé dans les réacteurs nucléaires. Toutes les mines et les usines de concentration d’uranium au Canada sont réglementées et autorisées par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) dans le but de protéger les Canadiens et l’environnement.
De plus, il y a 14 anciennes mines d’uranium ou usines de concentration d’uranium inactives en Ontario
URANIUM ET CONTRÔLE DÉMOGRAPHIQUE
Le producteur canadien de Toronto SXR Uranium One (SXR) va acheter son concurrent de Vancouver, UrAsia Energy (UUU), afin de créer un géant du secteur. SXR Uranium One, coté sur les Bourses de Toronto et de Johannesbourg, est très présent en particulier en Afrique du Sud.
carburant radioactif
EDF anticipe d'ores et déjà une flambée des prix. Ainsi, le premier acheteur mondial d'uranium (9 000 tonnes par an pour 58 réacteurs) a renouvelé ses contrats jusqu'en 2018, de façon à atténuer les fluctuations des cours, explique Thierry Arnold, directeur du pôle uranium conversion-enrichissement. Le groupe nucléaire français Areva, serait le principal bénéficiaire de la vente de plus de 100000 tonnes d'uranium extraites dans le nord du Niger. . . PAUVRES AFRICAINS ''RADIOACTIFS'' ...... Mais l'affaire va plus loin désormais puisque les ONG nigériennes se sont unies à des organisations françaises en vue de mettre leurs efforts en commun pour obtenir que le dossier de l’uranium nigérien exploité par Areva soit débattu durant la campagne pour l’élection présidentielle. Deux ONG français ont récemment publié des études montrant que l'exploitation des mines d'uranium nigériennes présente des dangers pour la santé des populations et pour l'environnement.
Pillage des ressources minières en Afrique. "La classe politique nigérienne n'a pas oublié que Diori Hamani (le premier président du pays) a été renversé par un coup d'Etat, en 1975, pour avoir voulu remettre en cause la main mise de la France sur l'uranium nigérien", a poursuivi le militant alter-mondialiste.
"En 36 ans d’exploitation de notre uranium, Areva a réalisé un bénéfice de près de 2.500 milliards de FCFA. Dans le même temps, le Niger est le dernier pays du monde en terme d’Indice du développement humain (IDH) depuis 4 années consécutives. Il y a donc des choses qui ne vont pas dans les relations entre Areva et le Niger. Le peuple français doit le savoir afin de d’exercer des pressions pour un autre type de relations entre la France et ses anciennes colonies"
Le Niger est le troisième producteur mondial d'uranium (8 % loin derrière le Canada et l'Australie) et pourtant c'est un des pays les plus pauvres du monde où 70 % de la population avait moins de 20 ans en 2005.
Les désastres dans l'environnement
(2) Le traitement du minerai exige l'usage de produits chimiques toxiques: ammoniaque, acide chlorhydrique, kérosène et eau oxygénée. Ces substances sont systématiquement déversées dans l'environnement.
(3) Le plus grand risque pour l'environnement est dû aux résidus miniers laissés par le broyage et le traitement du minerai d'uranium. Ces résidus conservent 85 pour cent de la radioactivité du minerai d'origine sous forme de produits de désintégration qui se régénèrent sans cesse. Les tas de résidus miniers contiennent également des matières chimiques toxiques: acides, arsenic, nitrates et métaux lourds. Environ 175 millions de tonnes de résidus jonchent le sol canadien.
Pour rappel, l''uranium entre seulement pour 3,5 % à 4,5 % dans le coût du kilowatt, alors que le charbon, pèse pour 60 %.
Énergie atomique du Canada limitée
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L'usine Abitibi-Consolidated d'Alma est un des pires pollueur au Canada selon une revue
Saguenay-Lac-Saint-Jean
LA VIE RURALE – 18 Décembre 2006
L'usine Abitibi-Consolidated d'Alma a un sérieux problème : elle rejette trop de phosphore dans ses eaux usées. La cause serait l'utilisation d'un nouveau procédé de fabrication de papier, Equal Offset. Ce procédé a coûté d'énormes investissements. Les Québécois risquent de payer très cher pour dépolluer par après. Ironiquement l'entreprise qualifiait ce procédé d'écologique il y a moins d'un an (voir communiqué ci-dessous).
Abitibi-Consolidated a affirmé à Radio-Canada qu'elle n'avait pas prévue se retrouver avec ce problème environnemental : « C'est un problème inattendu qui s'est présenté à nous », affirme Jocelyne Boucher, responsable des communications à l'usine d'Alma. Le nouveau papier requiert plus de phosphore mais le système de traitement des eaux usées n'est pas apte à répondre à ce surplus.
Ce problème cause préjudice à l'environnement, les cours d'eau environnant, et surtout à l'image de l'entreprise. Corporate Knights qui est un magazine du commerce responsable a classé Abitibi-Consolidated au deuxième rang des plus importants pollueurs de l'eau sur une liste de cinquante entreprises et villes canadiennes. La contribution de cette entreprise pour dégrader l'environnement serait donc très importante si l'on se fie à cette revue.
L'entreprise reconnaît le problème et cherche des solutions. « Une des solutions que l'on regarde présentement, c'est la possibilité de remplacer le phosphore par du gaz carbonique », affirme Jocelyne Boucher. Au lieu de contaminer les cours d'eau, l'entreprise contribuerait donc davantage à créer des gaz à effet de serre causant le réchauffement climatique. La question qui se pose : ce papier est-il une nécessité pour l'avenir de l'humanité? Si non, pourquoi contribuer à détruire notre planète pour un produit plus blanc que blanc. L'enjeu environnemental en vaut-il la peine? Est-ce que la compagnie peut se permettre d'aussi mal paraître pour continuer à fabriquer ce papier?
Actuellement au Québec il n'y a pas de normes en ce qui a trait aux rejets de phosphore dans l'eau. Une réglementation serait sur le point d'être établie. Mais quel est ce papier Equal Offset. C'est un papier qui ne nécessite pas l'utilisation de chlore dans sa fabrication et moins de fibre ligneuse. Moins de bois entre dans sa composition. C'est un papier d'une plus grande brillance et blancheur que la plupart des papiers. On peut donc l'associer à un produit haut de gamme en matière de papier. Abitibi-Consolidated voulait en faire un produit qui est plus écologique et respectueux de l'environnement. Malheureusement, elle n'avait pas prévu ces rejets supplémentaires de phosphores. Les plans d'eau contaminés au phosphore peuvent subir une Eutrophisation des eaux et voir éventuellement l'apparition des fameuses algues bleues si envahissante dans bien des plans d'eau au Québec. L'eau devient dans les cas de contamination aux algues bleues impropres à la consommation. Il est important de préciser que jusqu'à présent, rien n'indique que cette entreprise a causé l'eutrophisation des plans d'eau environnants. L'histoire est donc à suivre pour connaître le plan d'action qu'adoptera l'entreprise pour régler ce problème.
Voici en terminant un communiqué émis par Abitibi-Consolidated le 6 janvier 2006 à propos de ce produit.
Abitibi-Consolidated lance le papier INNOVATIVE OFFSET(MC)
Fabriqué aux usines de Beaupré et d'Alma 2006-01-06 13:39 - Communiqué de presse
MONTREAL, le 6 janvier 2006. - / LBR.ca / - Abitibi-Consolidated Inc. est fière d'annoncer le lancement de son tout nouveau papier : INNOVATIVE OFFSET(MC). S'inspirant des succès sur le marché d'ALTERNATIVE OFFSET(MD) et d'EQUAL OFFSET(MD), le papier INNOVATIVE OFFSET(MC) est écologique et économique, pouvant faire réaliser jusqu'à 20 % d'économies grâce à un grammage plus léger, tout en offrant rigidité et qualité d'impression.
INNOVATIVE OFFSET(MC) nécessite aucun chlore pour sa fabrication et requiert environ deux fois moins de fibres ligneuses qu'un papier offset d'usage courant. Fabriqué aux usines de Beaupré et d'Alma, au Québec, INNOVATIVE OFFSET(MC) offre une brillance de 81 et un degré de blancheur de 90. De plus, sa surface traitée assure une meilleure prise d'encre et une performance accrue lors de l'impression.
« INNOVATIVE OFFSET(MC) offre une valeur ajoutée à nos clients et c'est exactement ce qu'ils recherchaient, a déclaré Luc Ranger, vice-président, Papiers d'impression commerciale. L'utilisation d'ALTERNATIVE OFFSET(MD) et d'EQUAL OFFSET(MD) à la place des papiers non couchés sans pâte mécanique (UFS) a déjà permis à nos clients de réaliser des économies considérables, et nous sommes fiers de les aider encore une fois à atteindre leurs objectifs, avec l'arrivée d'INNOVATIVE OFFSET(MC) », a ajouté M. Ranger.
INNOVATIVE OFFSET(MC) en bref
Jusqu'à 20 % d'économies Surface traitée pour une prise d'encre et une performance à l'impression accrues Grammage plus léger qu'un papier non couché sans pâte mécanique (UFS) Ecologique Aucun chlore dans sa fabrication Jusqu'à deux fois moins de fibres ligneuses requises
En outre, à compter du 1er avril 2006, les papiers Equal OFFSET(MD) et Equal BOOK(MC) offriront une brillance de 84 et un degré de blancheur de 100, soit la teinte et la brillance originales du papier offset d'usage courant.
Abitibi-Consolidated est un chef de file dans les secteurs du papier journal et des papiers d'impression commerciale, ainsi qu'un des principaux fournisseurs de produits du bois. Engagée dans l'aménagement forestier durable de plus de 40 millions d'acres faisant l'objet d'une certification par des tiers indépendants, elle dessert ses clients dans 70 pays à partir de ses 45 installations de fabrication. Abitibi-Consolidated est également le chef de file du recyclage des journaux et des magazines en Amérique du Nord. Les actions de la Société sont inscrites à la bourse de Toronto (TSX : A) et à la bourse de New York (NYSE : ABY).
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